Mon frère

Mon frère,

Le temps a passé mais ta présence est toujours aussi précieuse. Ne t'inquiète pas, mon frère, je veille comme promis pour nos parents, nos soeur et frère, neveu et nièce, bref pour la famille et les amis, les fidèles depuis plus de 40 ans !

Celles et ceux qui n’ont pas oublié que « la famille » a été ton garde-fou, ta conscience, ta sécurité, ta souffrance aussi…Que rien n’a été pour toi plus précieux que la relation familiale que nous avons entretenue au-delà des critiques, des regards, des médisants car pour nous l’amour doit être inconditionnel ! C’est-à-dire « sans conditions », nous nous sommes aimés sans aucune condition dans tous les moments de nos vies et ta mort, ton passage à un autre état, n’a rien changé à nos convictions, à nos combats.

Ta vie nous a tant appris de la nature humaine, ta marginalité a tant éclairé les parts d’ombre de certains, ton exigence de respect nous a donné la force du combat pour « plus juste », tes valeurs nous ont permis de transcender l’opinion de ceux qui jugent les êtres au faire…

Nous arrivons aujourd'hui à une confrontation avec des personnes sans scrupules, sans éthique, sans autre objectif que de « faire ce qu’ils ont envie de faire » sans tenir compte de rien ni de personne.

Nous en avons souvent parlé mon frère, de notre société, de ce qui la meut, de ce qu’elle détruit pour la réussite à tout prix, et parfois à n’importe quel prix, de quelques-uns ! Nous avons devisé sur la marginalité, sur l’amour, sur la vie qui doit se déguster sur l’instant !

Nous avons aimé Jacques Brel et sa désespérance magnifique, Brassens et son engagement en rimes et plus tard tu as aimé des femmes avec lesquelles tu as découvert ta vie d’homme et tu as, avec chacune d’elles, différemment, poussé plus loin encore ta connaissance de l’autre qui est souvent le miroir d’une part de toi-même !

Que savent tous ces gens du parcours d’un jeune homme, épris de « justice », amoureux de la vie, construit dans l’effort et la maîtrise du corps, des mots, de l’esprit ? Un jeune homme comme tant d’autres aujourd’hui encore qui attendent de cette vie, des espérances, des aventures, des palpitations, du rêve, de la passion…et qui ne trouvent rien de tout cela devant leur porte !

Alors ils prennent des chemins de traverse convaincus que là seulement se trouve ce qui les mènera à eux, jusqu’à ce que les désillusions viennent briser leurs espoirs.

En tous cas, tu viens d’accueillir maman auprès de toi et papa, prends soin d’elle qui a demandé chaque jour depuis à vous rejoindre, qui a écrit les plus belles pages qu’une mère puisse écrire à la perte de son enfant, qui a été une maman si tendre et si complice, sans jugement, juste en nous aimant "inconditionnellement".

A bientôt mon frère, j’ai encore la force et la passion de poursuivre cette fameuse vérité qu’un scorpion ascendant bélier, comme toi, partage avec moi depuis ton départ. Tu l’aurais tellement aimé. Son prénom signifie « le juste », clin d’œil de la vie !

Je t'aime mon frère. Toujours et pour toujours.

A MELANIE LAURENT

Lucas Bravo n'est pas Bruno Sulak... comme indiqué dans la bande annonce du film !


La manière dont vous avez fait ce film n'est en aucun cas digne de son éthique, de ses valeurs, bien qu'il fût un marginal... vous vous faîtes aimée pour des valeurs que vous n'avez pas respectées vis à vis de nous sa famille, de sa mémoire à lui, de la vérité...une vie que vous avez "volée" et dont vous espérez bénéficier de l'impact mais la vérité, bien que plus lente que le mensonge et l'illusion, finit toujours par se faire connaître !


...en mettant "inspiré de..." vous espérez juste échapper à la "loi" ! Mais comment osez-vous vous inspirer ?


Ma mère vient de partir et heureusement elle n'aura pas à subir ce que vous avez fait sans aucune vergogne, vous jouez avec la vie des gens sans que votre conscience ne vous envahisse...


Vous saviez que nous avions refusé (Jaenada et moi) le scénario de Chris Deslandes, qui est votre co-scénariste et ami très proche, vous pouviez à tout moment nous contacter car nous avions largement collaboré avec lui, vous pouviez comme vous l'avez fait pour tous vos autres films, acheter les droits d'adaptation, ça se fait vous savez chez les gens honnêtes !


Mais vous n'avez rien fait, juste tourné votre film en cachant les noms des comédiens et de l'équipe, tourné en dépit des contacts pris avec vous par Philippe Jaenada et avec votre producteur dont les avocats se sont contentés de nous dire que "A sa mort, les droits d'une personne s'éteignent" !


Vous n'avez pas honte de tout ça et vous osez encenser mon frère, vous servir de sa vie pour "vendre" votre film ?


C'est un "vol" de vie qui, à la différence du vol de bijoux qui le concernait, n'a aucune noblesse, aucun honneur et il est même possible que la "loi" vous donne raison comme elle a donné raison à ceux qui l'ont abattu froidement un soir de Mars 1985 et les a même décorés...


Pauline Amoyel - Sulak




BRUNO SULAK SUR 


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LETTRE OUVERTE À MÉLANIE LAURENT, AMAZON STUDIOS ET AU MONDE DU CINÉMA

On ne vole pas la vie des gens impunément !


« Nous venons d’apprendre qu’une réalisatrice Mme Mélanie Laurent a tourné un film sur mon frère Bruno Sulak comme réalisatrice, produit par une grosse société de productions dirigée par M. Alain Goldman, sans avoir pris le moindre contact avec la famille et sans avoir acquis le moindre droit d’adaptation des livres parus sur Bruno Sulak : le mien et celui de Philippe Jaenada ! »


Nous tenons à faire savoir que ce biopic est non-autorisé, que le nom "sulak" ne devra pas être inclus au film et ceux de l’entourage de Bruno non plus... Très malins, les producteur et réalisateur ont fait une promo lors du tournage en citant le titre "provisoire" "SULAK" partout dans les médias et maintenant ils ont décidé de changer de titre pour n'être pas "attaquables" !!! Il s’appelle donc LIBRE !!! Ironie…


Sauf que le co-scénariste (Chris Deslandes) de ce film est le même dont nous avions refusé (Philippe Jaenada et moi) le scénario il y a quelques années, eu égard, à sa qualité et à l'absence totale de compréhension de qui était Bruno, de sa psychologie, de sa démarche, de son parcours de vie... C'était en revanche avec un producteur qui, lui, avait pris une option sur les droits avec vente des droits après accord sur le scénario... (Une mécanique normale et logique au cinéma lorsque l'on a un peu de respect et d'éthique...) Sauf que le scénario, nous l'avons refusé et cela s’est terminé de la manière la plus correcte avec ce producteur.


Qui était à l'époque "derrière" l'idée de ce film et qui a envoyé le livre sur Bruno (de Jaenada) au producteur et au scénariste ?


Mélanie Laurent qui, aujourd'hui, sans rien dire, tourne un film avec ce même scénariste (de ses amis intimes !) dont elle n'a vraisemblablement pas supporté qu'on blackboule le scénario...


Pourquoi Mélanie Laurent et Ilan Goldman ont-ils acheté les droits de tous les films qu'ils ont adaptés SAUF ceux sur les livres racontant la vie de Bruno ? Pourquoi n'ont-ils pris aucun contact avec la famille ? Pourquoi le directeur d'Amazon France a t'il botté en touche en disant "ce n'est pas moi c'est le producteur" alors qu'Amazon a produit ce film ?


Il volait du superflu, vous lui volez sa vie, il avait toujours 2 balles à blanc, vous tirez à vue, il a payé pour ses méfaits, vous vous enrichissez des vôtres !


Donc, il va nous falloir entrer en « guerre » contre des très puissants, si l’on considère que l’argent est une puissance bien sûr ! Mais souvenez-vous de l'histoire de David et Goliath qui qualifie un combat entre des adversaires de forces inégales...et surtout de sa conclusion !


Oui, j’ai confiance… Il faut juste oser ! Comme le fut si longtemps l’attitude perverse de certains comédiens vis à vis des comédiennes et aujourd’hui ça se termine car les langues se délient, comme l’est celle de ces hommes qui 1 jour sur 3 tuent une femme et contre lesquels enfin on commence vraiment à lutter, comme l’est notre manière de traiter nos « vieux », nos personnes en situation de handicap etc.


Il faut parfois juste qu’un jour une personne décide de ne pas changer de place dans un bus…ou refuse de baisser les yeux ! Ce jour arrivera pour les films qui sont des "histoires vraies" ou "inspirés d'une histoire vraie" !


Si on ne peut utiliser les mesures d'une musique et/ou une chanson sans payer des droits, si on ne peut utiliser un texte pris dans un livre écrit par quelqu'un d'autre sans être attaqué (jusqu'à 99 ans après le décès de l'auteur !!!), pourquoi pourrait-on utiliser la vie de quelqu'un impunément ?


Une vie a-t-elle moins de valeur qu'une chanson, qu'un roman ? On crée sa vie, on vit sa vie, on construit sa vie souvent au prix d'efforts et de souffrances et ça n'aurait pas de valeur ? Bien sûr que si...et si un écrit nous survit 99 ans, il faudrait la perpétuité pour notre vie !!!


Par rapport à ce film :


Nous étions dans le déni "Non, personne n'oserait faire ça !"


Nous étions en colère "Mais oui, ils l'ont fait sans même le moindre contact"


Nous étions dans le marchandage "Bon, nous allons voir avec eux, essayer de leur faire comprendre !"


Nous étions dans la dépression "Personne ne nous aide, tout le monde a peur du "gros"

producteur !


Nous sommes dans l'acceptation "Oui, ils ont écrit, tourné et vendu la vie de Bruno"


Alors nous ajoutons une étape au deuil de notre foi en ce genre de nature humaine : le combat pour la justice, la nôtre et celles de ces nombreux films qui ont volé, violé, la vie de personnes disparues au prétexte qu'"un mort perd tous ses droits"...et qui ont pour la plupart, perdu devant un tribunal, alors nous faisons appel au tribunal des gens, au tribunal des consciences, de l'humanité, de l'éthique.


"Un mort perd tous ses droits" C'est ce que j'ai entendu d'hommes de loi, car c'est la loi...

(Mesdames, messieurs les avocats qui accepterait de nous aider, de nous défendre ?)


Alors changeons la loi parce qu'elle est inique et inacceptable.

(Mesdames, messieurs les députés en charge de cette question, qui serait partante.ant ?)


"La puissance de bien juger, de distinguer le vrai d’avec le faux, qui est proprement ce qu’on nomme le bon sens, est naturellement égale à tous les hommes." René Descartes Le discours de la méthode - Extrait de l'article du Juge Corneloup "L'hermine et la vertu" - Dalloz | « Revue de science criminelle et de droit pénal comparé »


Nous sommes d'autant plus tristes de cette situation que la maman de Bruno 93 ans vient de nous quitter et que c'est, vis à vis d'elle, un total manque de respect.


Nous sommes d'autant plus révoltés que personne non plus ne s'est intéressé à l'impact sur la vie de la famille de Steeve, son ami mort pour lui…


Mélanie Laurent se présente, entre autres, en parangon de la "vertu environnementale", engagée et sincère... mais n'a pas hésité une seconde, bien qu'ayant les contacts privilégiés avec la famille, de décider de faire un film sans aucun accord, sans achat de droits d'adaptation, en cachant le nom des comédiens et participants au film (eux-mêmes engagés à ne rien divulguer tant que le film ne serait pas fini) tout au long des tournages, laissant un flou nécessaire à ce que personne ne sache ce qu'ils étaient en train de faire ou avec qui...


Pourquoi ? Que craignait-elle ?


Que nous soyons informés trop tôt et que nous puissions ainsi réagir et agir ce qui aurait pu empêcher ce tournage… Puis sont parus les premiers articles sur « « SULAK » en tournage », toujours entourés de mystères et enfin récemment, la communication d’Amazon Studios sur le prochain film de Mélanie Laurent "LIBRE" à paraître en novembre prochain (titre changé pour ne pas être attaqués !)


Ces personnes pensent que leur argent, leur notoriété suffisent pour faire ce qu’ils veulent, comme ils veulent et «voler la vie » de quelqu’un impunément car protégés par une "loi d'exception" offerte au cinéma !


Bruno pour avoir volé des bijoux, du superflu risquait 25 ans de prison et on lui a appliqué la peine de mort ! Que risquent ceux qui « volent, violent » la vie de personnes qui ont existé, qui ont une famille qui continue à souffrir, une mère qui continue à pleurer, sous le prétexte qu’ils sont des « artistes » et qu’ils ont le droit de créer !!!


L’acte de création mesdames, messieurs utilisez-le en écrivant de belles histoires, tout droit sorties de votre tête et de votre imaginaire et là vous pourrez en faire ce que vous voulez et même n’importe quoi ! Ce sera votre « création »...


Mais lorsque vous souhaitez raconter la vie de quelqu’un ayez un peu de respect, un peu d’éthique, un peu de dignité et… comme aucun de vous ne fait « acte de création » pour lui dans cuisine (certains se prendraient-ils pour des dieux !!!???) mais pour le montrer et pour être payé, gagner de l’argent, alors épargnez nous les leçons de morale visant à dire à la famille qu’elle veut en fait « faire de l’argent » !!!


Qui ne « fait pas de l’argent » dans un film : le réalisateur, les comédiens, les techniciens, les producteurs, les diffuseurs ??? Le réalisateur et le scénariste deviennent même les « auteurs », de la vie de la personne et perçoivent « à vie » des droits d’auteur sur cette histoire qui ne leur appartient pas…


Je ne parle pas des prix pour une belle mise en scène, un beau décor, une belle interprétation, ça c’est de l’artistique ! Mais le droit d’utiliser et de raconter l’histoire d’un autre, ça a un prix et il n’est pas que financier…


Bien sûr la famille a des droits et des devoirs comme vous en avez également mais quant à « on peut utiliser ce qui est paru dans la presse sans avoir à en référer à quiconque » voilà encore une aberration, quand on prend la mesure des erreurs, mensonges et manipulations que la presse nous sert chaque jour !


Qui vérifie la véracité des propos tenus sur Bruno ou qui lui sont attribués ?


Mon droit au nom de la famille Sulak est de m’élever contre ces pratiques inacceptables qui trouveront elles aussi un jour leur #metoocinema #metooadapterlaviedequelquun et ne seront plus acceptées impunément !


Ce jour arrivera pour les films qui sont des "histoires vraies" ou "inspirés d'une histoire vraie" !


Mon devoir au nom de la famille Sulak est de veiller à la mémoire de mon frère Bruno Sulak et au respect de la famille encore existante.


Si quelqu’un estime que la vie d'un autre vaut un film, avec humilité il demande l'accord de la famille, l’histoire racontée est soumise au regard de la famille et la production fait l’acquisition de droits qui s’appellent d’ailleurs « droits d’adaptation » pour « adapter au format cinéma ou BD ou théâtre etc. » la vie de quelqu’un en respectant sa vie, sa mort et sa famille et ne veut pas dire « s’inspirer » et trahir, blesser, mentir sous le prétexte de la « création » !!!


INFO : Nous commençons la préparation du tournage d'un documentaire "Le viol de mémoires" qui va s'attacher à répertorier puis rencontrer les personnes qui se sont élevées, comme nous, contre l'utilisation faite de la vie de leur proche et avec l'accompagnement d'une.un Députée.té, nous déposerons un projet de loi allant dans le sens du respect, de l'éthique qui ne remet nullement en question "l'acte de création" !


A toutes celles et ceux qui ont subi la même chose et qui voudrait participer de quelque manière que ce soit à ce documentaire merci de vous rapprocher de nous : brunosulak61155@gmail.com


Pauline Amoyel-Sulak


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